Depuis son instauration en 2018, la flat tax, ou Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), a profondément modifié la fiscalité des revenus du capital en France. Initialement fixée à 30 %, elle s'applique aux intérêts, dividendes et plus-values mobilières. Cependant, une récente évolution soulève des questions : la flat tax va-t-elle passer à 33 % ? Et quel impact cela peut-il avoir sur les investisseurs et entrepreneurs ?

Rappel du fonctionnement de la flat tax à 30 %

Actuellement, la flat tax est composée de :

• 12,8 % d’impôt sur le revenu
• 17,2 % de prélèvements sociaux

Ce régime vise à simplifier l’imposition et à rendre la France plus attractive pour les investisseurs. Il évite la progressivité de l’impôt sur le revenu, qui peut être bien plus élevée pour certains contribuables.

Pourquoi parle-t-on d’une augmentation à 33 % ?

Plusieurs raisons expliquent cette hypothèse d’une hausse de la flat tax :

• Besoin de financement public : Face aux déficits budgétaires, le gouvernement cherche des solutions pour accroître ses recettes fiscales.
• Alignement avec d’autres régimes européens : Certains pays appliquent des taux plus élevés sur les revenus du capital.
• Évolution des prélèvements sociaux : Une hausse des contributions pourrait faire grimper le total de la taxation.

Quel impact pour les investisseurs et entrepreneurs ?

Une augmentation de la flat tax à 33 % aurait plusieurs conséquences :

• Moins d’attrait pour les placements financiers : Un impôt plus lourd pourrait freiner l’investissement en actions ou en obligations.
• Réduction de la rentabilité des dividendes : Les entrepreneurs percevant des dividendes seraient plus impactés.
• Stratégies d’optimisation à revoir : Il deviendrait essentiel de repenser la répartition entre rémunération et dividendes.

Comment s’adapter à cette évolution fiscale ?

Face à cette possible hausse, il est primordial d’anticiper et de structurer son patrimoine intelligemment. Chez Harrington, cabinet d’expertise comptable à Metz, nous accompagnons nos clients dans l’optimisation de leur fiscalité et leur stratégie d’investissement.

Nos recommandations :

• Étudier des alternatives comme le Pacte Dutreil ou l’assurance-vie pour limiter la fiscalité.
• Arbitrer entre salaire et dividendes selon votre situation.
• Améliorer votre régime fiscal en fonction de votre statut (TNS, SAS, holding, etc.).

Conclusion

Si l’augmentation de la flat tax à 33 % se concrétise, elle impacterait directement les investisseurs et chefs d’entreprise. Dans ce contexte, une gestion fiscale et patrimoniale rigoureuse devient plus que jamais essentielle. Harrington, cabinet d’expertise comptable à Metz, vous aide à anticiper ces évolutions et à sécuriser votre rentabilité financière. Contactez-nous pour un accompagnement personnalisé !